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اقتصاد LE BILAN MITIGÉ DU SOMMET SUR LE FINANCEMENT DES ÉCONOMIES AFRICAINES... Par Mohsen Hassen

نشر في  19 ماي 2021  (18:47)

 Par Mohsen Hassen
Le bilan mitigé du sommet sur le financement des économies africaines organisé à Paris le mardi 18 mai a été jugé avec sévérité par une partie importante de la communauté mondiale.
 
La principale annonce, déjà défendue par notre Président Kais SAIED , consiste à un soutien de la communauté internationale sur le plan sanitaire et une levée de toutes les contraintes en termes de propriété intellectuelle qui bloquent la production de vaccins en Afrique malgré l'opposition des laboratoires pharmaceutiques privés.
Au niveau économique, aucun engagement financier n’a été confirmé à l’exception d’une promesse d'engager des discussions autour des « droits de tirage spéciaux » (DTS) du Fonds monétaire international soit au prochain sommet du G7, soit à celui du G20, soit entre juin et octobre.
Les allocations de DTS peuvent être utiles pour fournir des liquidités et compléter les réserves officielles des pays membres, comme ce fut le cas lors de la crise financière mondiale.
Autrement dit, les DTS peuvent être échangés entre les pays en contrepartie de liquidités ou d'espèces et peuvent également être utilisés pour rembourser la dette d'un pays.
Équivalents à une planche à billets du FMI, ces actifs monétaires peuvent être convertis en devises et dépensés, sans créer de dette.
Pour la question de la dette publique africaine estimée à 365 milliards de dollars, aucune nouvelle n’a été annoncée, La proposition maigre qui a été avancée consisterait à effacer une partie des créances, dans une démarche coordonnée, sous l'égide du G20
Rappelons que le sommet sur le financement des économies africaines visait à restructurer la dette de certains pays pauvres, impliquant les créanciers privés ainsi que certains pays non-membres du Club de Paris, comme la Chine considérée la première créancière du continent africain avec un encours de 145 milliards de dollars accumulé entre 2000 et 2018 et représentant 40% du stock de la dette africaine.
Le vrai new deal pour L’Afrique consiste à ce qu’elle doit être moins dépendante de l’aide et doit mieux mobiliser ses propres ressources…
Le développement du continent ne peut être accompli par des acteurs externes...